Virus Ebola

Contenu

Mesures de protection et de confinement

Le flow-chart ci-dessous a été établi pour l’identification des mesures de protection du personnel et des mesures de confinement requises lors des opérations de diagnostic différentiel et/ou d’analyses biochimiques sur des échantillons biologiques de patients potentiellement contaminés par le virus Ebola.

Catégorisation du patient
Cas confirmé
Cas examinés
Fièvre
Non/oui
Non
Oui
Oui
Zone à risque
oui
Oui/Non
Oui
-
Exposition
Non
Oui
-
 
 
 
 
 
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Catégorisation de l'échantillon
Echantillon standard (contamination improbable par le virus ebola)
Echantillon à risque (contamination probable par le virus ebola)
Mesures de protection du personnel et mesures de confinement requises lors des opérations de diagnostic différentiel et/ou d’analyses biochimiques sur des échantillons biologiques de patients potentiellement contaminés par le virus Ebola

 

Etant donné qu’il est improbable que ces échantillons soient contaminés par le virus Ebola, ceux-ci peuvent être analysés selon les procédures standards, c’est-à-dire :

 

Dans le cadre des législations relatives à l’Utilisation confinée d’OGM et/ou pathogènes et au Bien-être au Travail, les niveaux de confinements suivants doivent être appliqués:

Toute manipulation qui implique une multiplication du virus Ebola nécessite un niveau de confinement L4.

Selon le principe de précaution, dans le cas du diagnostic différentiel et/ou d'autres analyses biochimiques qui ne requièrent pas de multiplication du virus Ebola, un niveau de confinement L3 est requis, avec des mesures complémentaires qui préviennent tout risque d’inhalation d’aérosols ou de gouttelettes infectieuses, de contact (in)direct avec la peau et les muqueuses ou d’inoculation parentérale (voir Directive de biosécurité).

Si ces conditions ne peuvent pas être respectées, les échantillons doivent être envoyés vers une institution appropriée selon les conditions de transport imposées par l’OMS (pdf)

 

Non cas/cas suspect: si le diagnostic de la malaria ou un autre diagnostic ne donnent pas de réponse définitive et/ou si le patient ne se rétablit pas (fièvre persistante), il faut tenir compte du fait que le patient peut encore être contaminé par le virus Ebola et le "non-cas d’Ebola" initial est dès lors catégorisé comme un "cas probable" et les échantillons sont traités comme des "échantillons à risque".

Cas exposé: tant que la personne est asymptomatique, elle n’est pas contagieuse ;  la charge virale dans un échantillon prélevé sur cette personne est très faible. Dans ce cas, l’échantillon est traité comme un échantillon standard. La personne exposée peut par contre évoluer vers un cas probable ou un cas confirmé. Toutéchantillon prélevé sera à ce moment considéré comme « échantillon à risque ».

Cas probable: si la fièvre (≥ 38.5° C) disparait dans les 72h après traitement et qu’il y a 1 résultat PCR négatif ou si 2 tests PCR consécutifs (sur une période de > 48h) sont négatifs, le "cas probable d’Ebola" peut dès lors être catégorisé comme un "non-cas d’Ebola" et par conséquent les nouveaux échantillons prélevés peuvent être traités comme des « échantillons standards ». Par contre, si une supposition d’infection par un autre micro-organisme pathogène à haut risque existe, il est conseillé de suivre des mesures strictes.

Fièvre: chaque patient qui présente de la fièvre (≥ 38.5° C) dans les 21 jours qui suivent son retour d’une zone à risque ou qui a eu de la fièvre pendant les dernières 24 heures.

Cas probable, exposition? oui/oui?: Les patients chez qui le risque d’exposition ne peut pas être évalué et où par conséquent il subsiste un certain doute sont catégorisés en tant que "cas probables".

Directives de biosécurité

(Contenu mise à jour en décembre 2014)

Ce qui suit sont des directives de biosécurité concernant le diagnostic différentiel et/ou d’autres analyses biochimiques sur des échantillons biologiques de patients lors de la recherche d’une infection au virus Ebola.

Les institutions et les laboratoires qui sont amenés à analyser des échantillons de patients pour lesquels une infection à virus Ebola est recherchée, doivent être conscients des risques biologiques pour les membres du personnel, la santé publique et l’environnement.

Gestion de risque minimale lors d’analyses d’échantillons de patients définis comme "échantillons à risque" :

1. Afin de confiner au maximum les risques pour le personnel, la santé publique et l’environnement, toute manipulation impliquant une multiplication/amplification du virus Ebola nécessite un niveau de confinement 4.  Pour ce type d’activité, une autorisation préalable est requise, la demande doit être introduite auprès des autorités compétentes dans le cadre de la législation relative à l’utilisation confinée d’OGM et/ou pathogènes et celle du relative au Bien-être au Travail.

Considérant la possibilité qu’un échantillon contienne une charge virale élevée de virus Ebola, celle-ci pouvant excéder plusieurs fois la dose infectieuse (Sanchez et al., 2004; Towner et al., 2004), seules les analyses essentielles aux soins du patient peuvent être effectuées en respectant le principe de précaution.  Un niveau de confinement 3 est donc requis pour le diagnostic différentiel et les analyses biochimiques qui n’impliquent aucune réplication de virus Ebola. En outre, il est conseillé de limiter les premières analyses à la recherche de la malaria et de virus Ebola, ceci jusqu’à la confirmation du statut de l’échantillon. Pour ce type d’activité, une notification doit être introduite auprès des autorités compétentes en matière d’utilisation confinée d’OGM et/ou pathogènes et du Bien-être au Travail.

Compte tenu du risque élevé pour les membres du personnel, la santé publique et  l’environnement, toute autre recherche de virus Ebolaqui ne serait pas réalisée pour le bien-être direct du patient doit être soumise à autorisation formelle des autorités compétentes dans le cadre des législations précitées selon les procédures habituelles.

2. Les protections minimales du personnel requises lors de ces activités sont les suivantes:

  • Double paire de gants conformes aux normes ISO16604, EN374, EN420 et EN455.
  • Blouse de laboratoire ou tenue de protection jetable à manches longues, serrées aux poignets et à fermeture dans le dos.  La tenue de protection doit être au minimum résistante aux éclaboussures (norme EN 14126:2003, vêtements de protection contre les agents biologiques) et de préférence jetable.  Des manchettes peuvent éventuellement être utilisées pour une protection supplémentaire des manches.
  • Une protection faciale complète composée d’une protection oculaire (par ex. lunettes, écran facial) et d’un demi-masque filtrant de classe FFP2 ou supérieure, ou d’un masque facial complet de classe P2 ou supérieure (normes EN149 et EN 143).

3. Les échantillons biologiques non-inactivés de patients hospitalisés pour une infection à virus Ebola ne peuvent pas être manipulés en phase ouverte en dehors d’une enceinte de sécurité microbiologique de type 1 ou plus et conforme à la norme EN12469. Remarque: si les échantillons sont inactivés, l’inactivation doit être effectuée par une méthode validée.

4. L’utilisation d’objets coupant, piquants, tranchants doit être évitée autant que possible.

5. L’utilisation de matériel jetable est conseillée.

6. Il convient de réduire les manipulations au strict nécessaire et de limiter la présence de personnel non concerné lors de la manipulation d’échantillons biologiques non-inactivés.

7. Des formations spécifiques (concernant les bonnes pratiques de travail, l’utilisation des équipements de protection individuelle, les procédures en cas d’accident, la gestion des risques, la réception et le transport d’échantillons, la gestion des déchets, etc.) sont requises pour les membres du personnel pouvant entrer en contact avec des échantillons biologiques non-inactivés.

8. Transport de matériel infectieux potentiellement contaminé par le virus Ebola:

  • Le déplacement ou le transport des échantillons à l’intérieur du bâtiment ou entre bâtiments d’un même site d’exploitation doit s’effectuer de manière à éviter toute fuite, débordement ou déversement accidentel de matériel infectieux.  En conséquence, il est conseillé d’utiliser un double emballage composé d’un récipient primaire étanche inséré dans une boîte ou un conteneur secondaire étanche, résistant aux chocs, avec une quantité suffisante de matière absorbante.  Le pictogramme "danger biologique" sera apposé de manière visible sur le conteneur secondaire. Le transport se déroule de directement du service clinique vers le laboratoire sans passer par des tiers.
  • Le virus Ebola est catégorisé comme une substance infectieuse (Classe 6.2) de la catégorie A ; Le transport et l’envoi des échantillons vers l’extérieur du site d’exploitation doit se faire dans le strict respect de la réglementation internationale ADR/IATA relative au transport des matières infectieuses de Catégorie A (UN2814), dans un triple emballage conforme aux instructions P620 (par route) ou P602 (par air).

9. Un Spill kit (avec des procédures connues du personnel) est requis dans le laboratoire de diagnostic dans lequel des échantillons potentiellement contaminés par le virus Ebola doivent être analysés, ainsi que dans le local où les échantillons sont réceptionnés ou réemballés pour tout type de transport.

10. Les déchets non inactivés susceptibles d’être contaminé par le virus Ebola demeurent classifiés comme substances infectieuses de catégorie A et affectés au numéro UN 2814.  Ces déchets doivent être transportés vers le site d’incinération par un transporteur agréé dans des emballages conformes aux instructions P620.  

Si les déchets sont préalablement inactivés par un procédé validé, ils peuvent être affectés au numéro UN 3291 de la catégorie "déchets d’hôpital non spécifié ou déchet (bio)médical ou déchet médical réglementé" et transportés dans des emballages conformes aux instructions P621 (par route)

11. Le matériel potentiellement contaminé (surfaces, automates d’analyses médicales, instruments de laboratoire, etc.) doit être décontaminé de façon adéquate à la fin de l’activité, avant le nettoyage et la réutilisation. Les désinfectants efficaces sont les suivants : les produits à base d’alcool, les solutions à base d’acide acétique à 3 % (C2H4O2) et le glutaraldéhyde à 1 %.  Les solutions chlorées contenant de 0.05 à 0.5% de chlore actif sont également efficaces si un temps de contact d’au moins 10 minutes est respecté (Health Canada). Ces directives sont aussi valables pour des travaux d'entretien ou des réparations (réalisés ou non par des tiers) sur ces installations et ces appareils.

  • Cette information est basée sur la connaissance scientifique actuelle et peut faire l’objet de modifications ou d’améliorations lorsque de nouvelles informations sont disponibles. Veuillez vérifier les modifications éventuelles sur notre site web www.biosafety.be.
  • Si vous avez des questions, vous pouvez contacter le SBB via e-mail contained.use@wiv-isp.be ou au n° de téléphone: 02 642 52 93.
  • Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale, Bien-être au Travail. Services Bien-être au Travail : http://www.emploi.belgique.be/defaultTab.aspx?id=6550
  • Information pour les citoyens et les professionels de la santé en Belgique: info-ebola.be

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